Lapindémie : du croquis à la tasse post-apo

Dans ce monde, j’ai remarqué qu’il manquait cruellement de quelque chose : des jeux de mots douteux sur les lapins. Parce que pour les chats ou les dinosaures, pas de souci, on en trouve à la pelle… Mais pour les amoureux de lapins, on fait comment ?

Alors tout est parti d’un jeu de mots : si les lapins envahissaient le monde, ça donnerait quoi ? Une lapidémie !

✏️ L'esquisse
Et me voilà en train d’esquisser sur un bout de papier un lapin fuyant pour sa vie. Une fois ce premier élément créé, j’ai pu enchaîner avec l’idée d’une armée de lapins zombies. Je voulais que chacun d’eux ait une apparence de zombie, cerveau ou tripes apparentes, mais sans tomber dans le gore. Après tout, c’est un mug ! Les gens vont peut-être y boire leur première boisson de la journée, et je doute que les entrailles soient très ragoûtantes à 6h du matin…

🐰 La personnalisation
Une fois le croquis préparatoire réalisé, j’ai affiné les traits. Pour que le dessin fonctionne, il fallait que chaque lapin ait sa propre mini-histoire.
L’un porte un caleçon avec des têtes de lapin, un autre scrolle sur ton téléphone même zombifié, un autre est chef cuistot, un autre comptable. Il y en a un avec une casquette dinosaure (merci Marine pour l’idée), une vieille dame avec des chaussures de marque très connues, et une dernière avec un petit ruban dans les cheveux.

Et le seul lapin non contaminé ? Il a volé tout un équipement de randonneur pour survivre dans cette ville post-apocalyptique. Malheureusement, il se pourrait qu’en chemin, il perde sa trousse de secours… et ses rations.

🎨 Les couleurs
Une fois les tracés terminés, il a fallu ajouter un peu de couleur à cette joyeuse troupe ! Enfin, "joyeuse", on se comprend.
Après quelques recherches, j’ai opté pour du vert, la couleur classique des zombies.

Mais mon ✨assistant détestait ce choix : trop sombre, pas assez vivant. Il m’a suggéré de leur garder des couleurs normales, typiques des lapins. J’ai essayé… mais ça ne fonctionnait pas.
J'ai donc opté pour du marron : une couleur un peu plus chaude que du vert, ajouté de la lumière et une ombre à leurs pieds.

🏢 Le décor
Cette petite bande me plaisait bien, mais sur une tasse, ça restait un peu vide. Je comptais partir sur une tasse blanc, sans couleur de anse, donc il fallait remplir un peu l’illustration.
J’ai donc esquissé des buildings en ruines, ajouté de la végétation, un peu de brume pour l’ambiance, et c’était bon !

✍️ Le titre
Il ne manquait plus que le jeu de mots bancal : Lapindémie !
Je comptais utiliser une police toute faite… mais mon ✨assistant m’a proposé l’impensable : écrire moi-même le titre.

Il faut savoir que mon écriture est tout sauf esthétique. J’ai tendance à aplatir toutes mes lettres pour écrire plus vite. La seule exception, c’est quand je dédicace mes livres. Là, je prends bien mon temps pour que tout soit agréable à lire.

Je ne dirai pas combien d’heures j’ai passées à tracer ce titre… ces “a” impossibles et ces “e” franchement chiants.

💥 Le final

Voilà comment une simple blague a fini par envahir tout une tasse...

🛒 Si toi aussi tu veux survivre à la lapindémie (ou juste boire ton café, thé ou chocolat chaud avec style), la tasse est dispo sur la boutique vendredi dès 18h !